LA RENTRÉE C'EST MAINTENANT ! LA SORTIE C'EST POUR BIENTÔT ?

Aucune commande n'est tombée pendant l'été, il fallait s'y attendre, et la rentrée est morose pour la plupart d'entre nous car les perspectives d’emploi sont quasi nulles.

Heures supplémentaires pour certains, chômage pour les autres, l’incertitude pour tous ! La direction, qui pourtant avait annoncé la fin des heures supplémentaires à DCNS avant les congés a, dès la rentrée, décidé du contraire et impose chaque jour une heure supplémentaire pendant trois semaines. Dans le même temps, le chômage partiel commence en septembre dans quelques services au Rohu et touchera de plus en plus de monde dans le courant du mois. Mais le 19 octobre, fin de la convention APLD, que se passera t-il ?
Pour tenter de limiter l’impact du chômage, la direction cherche des pistes qui les mènent de Locminé à la Trinité en passant par Brest et jusqu’à Toulon ! Quelles seront les conditions de ces déplacements ? Il ne faudrait pas que ça tourne au désavantage des personnes concernées…

Cet avenir, les salariés n’en veulent pas, ils attendent plus de la direction et de l'Etat actionnaire ! Le chômage partiel coûte cher à l'Etat, donc aux contribuables, il doit donc aider la construction navale civile à se maintenir et à se développer.
Nous réclamons des actes concrets et positifs pour l'emploi car avec une augmentation du chômage en Bretagne de 12,2% en un an, nous avons toutes les raisons d'être inquiets surtout à la vue du carnet de commandes désespérément vide depuis des mois.
Nous ne voulons pas subir le sort des autres entreprises de la région : Doux déplumé, Alliaura Marine coulé et Plastimo déboussolé. Nous refusons que STX Lorient soit torpillé à son tour.

Car en matières de commandes il y a de quoi faire en France, les besoins existent : développement du transport fluvial et des énergies maritimes renouvelables, modernisation de la flotte, notamment le remplacement du vieux St-Tudy pour l’île de Groix.
Qu'elles soient locales, régionales ou nationales, il faut des volontés politiques pour développer notre industrie navale afin qu'elle réponde aux besoins de la population et participe à la croissance de l'économie.

Face à ces incertitudes, l'intervention des salariés par la mobilisation devient nécessaire afin d'exiger de la direction STX et de l'Etat que des solutions soient trouvées pour pérenniser la construction navale à Lorient et à St-Nazaire.

DES MILLIERS D’EMPLOIS SONT EN JEU ET LA CGT NE LAISSERA PAS FAIRE !

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