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Actualités de la CGT STX Lorient
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30 mai 2013

APRES LES COMMANDES, LE CHANGEMENT !

Ca y est, après 32 mois sans nouvelles commandes, notre direction a fini par réussir à signer plusieurs contrats.

Avec maintenant un an de plan de charge, les salariés respirent enfin, mais ne sont pas totalement rassurés par la décision de l’actionnaire coréen de vendre les chantiers européens. Il nous faut attendre les décisions entre STX Corée et le le Fond Stratégique d'Investissement pour connaître un  ou des éventuels repreneurs.

Pour la CGT, le chantier du Rohu doit être internalisé avec les chantiers de l’Atlantique.

Nous attendons que l’appel d’offre pour le bateau de Groix sorte rapidement pour que notre direction se positionne sur ce marché, l’obtienne et assure un plan de charge jusqu’à l’été 2015. L’argent des contribuables Morbihannais doit servir à l’emploi dans le département, le Conseil général du Morbihan doit en tenir compte.

La direction doit se pencher sur les embauches car les effectifs ont fondu depuis 3 ans.  Il ne faudrait pas que la direction nous dises dans quelques mois qu'elle sous traite aux entreprises à bas coût  peu regardantes sur les conditions de travail sous prétexte qu' elle ne trouve pas de main d’œuvre qualifiée localement  De plus de nombreux chômeurs sont à la recherche d’un travail dans la région lorientaise avec les qualifications requises

Les revendications salariales doivent être aussi d’actualité, car avec ces commandes les salariés ne peuvent pas continuer à être payé avec de la roupie de sansonnet !

La direction s’est plaint récemment d’une démotivation du personnel, voilà l’occasion d’y remédier car la solution est toute trouvée, il faut de l’argent !

 

Que la direction ne vient pas nous faire le coup de la compétitivité ou du coût du travail trop élevé car c’est bien le coût du capital qui est néfaste à l’entreprise et en particulier à ses salariés.

Les investissements aussi devront être à l’ordre du jour : humains, salariaux on l’a dit mais aussi sur la formation professionnelle pour développer les qualifications des salariés qui apporteront des changements de coefficients, de niveaux permettant ainsi un plan de carrière. Il n’est pas normal d’avoir des salariés avec 10 ou 15 ans d’ancienneté au coefficient 215 de la grille de salaire de la métallurgie. Ce n’est pas comme cela que le patronat amènera les jeunes vers les métiers de la navale.

Nous devons tous œuvrer pour améliorer les conditions de travail. Il est vrai que la pénibilité, les horaires atypiques, les heures supplémentaires et particulièrement la flexibilité font que nos métiers ne sont pas attrayants pour nos enfants. Nous devons changer de logique afin d'adapter le travail à l'homme. La navale est une filière industrielle porteuse d'emplois. Nous manquons de main d'œuvre en tôlerie, tuyauterie, mécanique, électricité...l'industrie navale recherche des techniciens et des ingénieurs sur tout le littoral français. Grâce aux investissements en Recherches et Développements et a notre savoir faire, nos chantiers peuvent rivaliser avec les chantiers du monde entier. Mais encore faut-il moderniser notre outil de travail et maintenir nos compétences.
C'est pour cela que le syndicat CGT continue à revendiquer la mise en place d’une véritable politique industrielle  nationale dans le cadre de la filière navale et en cohérence avec les territoires concernés.

 

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