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Actualités de la CGT STX Lorient
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14 janvier 2014

J.R ETAIT SON NOM !

Non ce n’est pas le titre du nouveau spectacle de Robert Hossein ni le prochain épisode de Dallas mais le départ imminent de notre directeur valait bien un petit commentaire de la CGT.

Après un septennat à la tête du chantier du Rohu la presse en novembre a fait l’inventaire de la gouvernance de notre directeur sur le site du Rohu. Pendant cette période il a obtenu la commande de 14 navires, mais si on enlève les 7 petits bateaux pris en avril dernier, cela descend la moyenne à une commande par an. C’est donc un résultat en trompe l’œil qui ne doit pas masquer 2 gels de salaires, 2 longues périodes de chômage partiel, et au final la perte d’une quarantaine d’emplois. Voilà le vrai bilan de notre directeur et président du comité d’entreprise et du CHSCT !
Un caillou dans la chaussure aurait dit un ancien directeur !

Pourtant, cela avait bien commencé ! Comme dirait un animateur télé, en 2008/2009 c’était les années bonheurs pendant les Nesodden avec un chiffre d’affaire de 30M€, avec des augmentations générales des salaires de 2,7% (alors que l’inflation était de 2,6%), une prime d’intéressement de 600€ la première année et ensuite plus rien ou presque.

La suite vous la connaissez, les années malheurs. Le service commercial mis en place par notre directeur n’a pas été à la hauteur de ce que nous pouvions attendre. Le peu de charge entraînant de faibles augmentations de salaires -quand ils n’étaient pas gelés- et une baisse d’effectifs: de 140 salariés environ quand il est arrivé, nous sommes aujourd’hui une petite centaine.
Deux longues périodes de chômage partiel, les démissions et les licenciements disciplinaires, le peu de reconnaissance professionnelle ont eu raison de cette quarantaine d’emplois en 7 ans.
Sa dernière année aura été la pire étant celle où le chiffre d’affaire de STX fut le plus bas des 7 ans passé à la tête de l’entreprise !
Ce climat de précarité a fini par créer un mal être dans l’entreprise à tel point que le dialogue social est cassé, de délégués du personnel nous sommes devenu des « fous furieux » !

Illustration

Nous souhaitons bon courage aux salariés des CMN de Cherbourg qui doivent se préparer à des nuits blanches, des migraines et des « nervous breakdown » !

« AU REVOIR PRESIDENT !»

Malheureusement, nous n’avons pas touché le gros lot !

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