ENTRETIEN DISCIPLINAIRE

Vous avez tous appris que notre directeur avait téléphoné à notre collègue Alain mercredi 25 septembre à 20h00 pour lui notifier verbalement sa mise à pied à titre conservatoire pour faute grave. Le lendemain, Alain s’est présenté au travail pour ne pas se trouver en absence illégale sans avoir eu de document écrit. Ce fut fait quelques minutes plus tard quand le directeur arriva dans l’atelier et lui fit signer une lettre devant témoin.

Son entretien préalable à un éventuel licenciement est prévu le 8 octobre, soit 9 jours sans salaire pour Alain, ce qui constitue déjà une bonne pénitence si une faute est reconnue.

Car c’est seulement à ce moment là que nous connaitrons  les griefs reprochés par le directeur à notre collègue !

Mais que risque t-il ?

Trois solutions sont possibles :

• Les explications d’Alain persuadent le directeur du non-fondé de la procédure disciplinaire et dans ce cas il reprend le travail et ses jours de mise à pied seront payés.
• Les explications données par Alain ne sont pas suffisantes mais le directeur trouve des circonstances atténuantes et la faute grave est reconsidérée en mise à pied disciplinaire.
• Ou alors,  la faute d’Alain est confirmée par le directeur et dans ce cas, il est licencié, soit pour faute sérieuse et ses indemnités de licenciement et sa mise à pied sont payées, soit pour faute grave sans que ses indemnités ni sa mise à pied ne soient payées.

Si sanction il y a, elle ne sera notifiée que 2 jours après l’entretien, 30 jours au plus tard.

A notre connaissance, c’est la quatrième procédure pour sanction disciplinaire cette année, dont une qui a débouché sur un licenciement.

Vous qui êtes collègue, camarade ou ami d’Alain nous vous appelons à un rassemblement le mardi 8 octobre à 11h00 pour le soutenir le temps de l’entretien.

Nous saurons à sa sortie la faute reprochée par le directeur de STX Lorient !

RASSEMBLEMENT 11H00 DEVANT LE BUREAU