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Actualités de la CGT STX Lorient
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19 décembre 2012

UNE FIN D'ANNEE DE TOUTE BEAUTE !

Après une année difficile, les salariés pensaient qu’ils allaient atteindre la période de trêve des confiseurs tranquillement sans se préoccuper de diverses vicissitudes. Que nenni !

La semaine dernière a été le théâtre de nouveaux rebondissements divers.

 

Tout d’abord mardi, le directeur apprenait à la CGT que la commande du patrouilleur pour la Belgique était perdu au profit d’un autre chantier français, le même qui a obtenu le bac pour la Gironde !

D’après notre directeur, nous avons fini 3ème sur six au classement. Nous sommes dans le tiercé a-t-il dit !

C’est un peu comme aux courses de chevaux, d’abord un mauvais classement, ensuite on se place et après on joue la victoire sur un objectif précis, mais le problème c’est que la côte baisse…

Notre directeur en fin driver va-t-il nous faire passer le poteau en vainqueur ! Nous le saurons à la prochaine course !

 

Vendredi nous avons reçu le verdict du tribunal administratif de Rennes sur la contestation du comité d’entreprise STX Lorient sur la date d’arrêté de l’amiante en date du 12 octobre 1999.

 

Malheureusement pour les salariés, la demande du CE a été rejeté et donc le tribunal a favorisé l’intervention de la société STX France Lorient dans ce dossier.

Les divers points abordés ont tous été rejetés. Le tribunal a considéré :

  • que le chantier du Rohu était une construction neuve sans amiante,
  • que la barge en 2007 malgré l’amiante sur les joints des trous d’homme, l’employeur avait interdit l’accès à tous les salariés, et avait confié le désamiantage à une société spécialisée,
  • qu’à Lorient en 2003 et 2004 sur les deux navires marocains, le Tricki et l’Okba, présentant une présence d’amiante, l’employeur a mis en place une interdiction de tous travaux avant leur désamiantage et de ce fait aucun salarié n’a été impacté,
  • que les fiches d’exposition aux poussières d’amiante délivrées à deux salariés pour des périodes allant au-delà de 1999 signées par le chef d’entreprise ne sont pas des éléments pouvant justifier légalement l’ouverture du dispositif collectif ACAATA au-delà du terme fixé par l’arrêté.

 

La justice a fait son travail mais ne satisfait en aucune manière l’ensemble des salariés concernés.

Les élus CGT du comité d’entreprise se concerteront sur la suite à tenir et s’il y a lieu de faire appel, mais les salariés peuvent nous faire part de leur position sur le sujet.

La direction sort vainqueur, mais pas grandie vis-à-vis d’une population de travailleurs, qui quoique l’on dise a travaillé au contact de l’amiante.

Un exemple d’injustice : tous ceux qui ont fait leur service militaire (quand il existait) sur des navires de la marine nationale ont été en contact avec l’amiante, ne serait-ce que dans les machines !

Et pourtant cela n’est pas pris en compte par l’Etat ! Où est la justice ?

 

Vendredi en fin d’après midi, la direction a convié l’ensemble du personnel à une grande messe présidée par le directeur, avec en point d’orgue la remise des médailles du travail.

Notre directeur après une rapide présentation sur écran des projets en négociation (y compris les confidentiels) a demandé au RH d’accrocher quelques breloques sur la poitrine des médaillés tout heureux de recevoir des médailles d’or et d’argent, eux qui avait plutôt reçu cette année de la monnaie de singe lors des NAO !

Notre direction, pourtant habituée à la communication, continue de pécher par son organisation, en oubliant de prévenir la presse. Par conséquent nos médaillés ne verront pas leur frimousse dans les différents journaux locaux, pourtant chose commune dans la plupart des entreprises.

Ensuite tout le monde a été invité a se rincer la glotte avec un « pam-pam » aux fruits, alors que vu les circonstances un pétillant aurait été de bon aloi, avec modération bien entendu.

Ce sera peut être pour l’année prochaine, s’il y a des commandes, de l’argent et du bon sens… !

 

Malgré ce ton ironique, le syndicat CGT vous invite à rester mobilisé dans un futur proche, mais dans l’immédiat bien qu’il y ait des incertitudes qui pèsent sur l’emploi, vous souhaite à tous et à vos familles :

 

 

BONNES  FETES DE FIN D’ANNEE ET UN JOYEUX NOEL

 

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