"REVUE PERSONNELLE"

Lors de son refus d'homologation du PSE, la Direccte a demandé que les salariés soient informés de leur évaluation annuelle.

Il aura fallu son intervention pour que notre direction s'exécute immédiatement. C'est la première fois que la transparence est faite dans l'entreprise depuis la reprise par Alstom et la notation des salariés, mais parce que la direction avait aussi le couteau sous la gorge.

Comme il fallait s'y attendre les salariés ont échangé leur note et là les surprises furent de taille !

Alors que peu de salariés ont passé la revue de personnel en 2014, l'encadrement a noté à sa convenance. Forcément avec les tensions qui existent entre des salariés et certains agents de maîtrise les notes s'en sont ressenties.

Ce que l'expert d’Émergences avait ressorti dans son expertise, à la demande du CHSCT, prend tout son sens au vu du résultat des notations et les conséquences constatées.

Pour être clair et dire la vérité, tout ceux qui sont à la CGT, délégués ou sympathisants ou aillant des velléités revendicatives (grandes gueules) se sont fait taillés en pièce par l'encadrement.

Pour avoir une bonne note, il faut courber l'échine, travailler les jours fériés ou le samedi et ne  pas faire grève !

Nous pouvons constater que la discrimination existe dans l'entreprise, contre la liberté d'expression, contre le syndicalisme revendicatif et de lutte.

Faut dire que nous sommes notés par par une partie de l'encadrement qui est adhérente à la CFE-CGC, syndicat en totale opposition avec la CGT et ses sympathisants sur le PSE ; il n'y a qu'à voir ses attaques dans la presse contre la CGT depuis plusieurs mois.

Cela pourrait expliquer certaines mauvaises notes. On se croirait à l'école !

On ne s'étonne pas que ces notes soient restées confidentielles pendant si longtemps quand on voit les effets de leur divulgation. Cela a fini de scinder l'entreprise en deux clans, que nous remarquons tous les matins à l'embauche car certains salariés ne se serrent plus la main. Ces notes portent préjudice à la cohésion de l'entreprise. On peut s'interroger sur la véritable stratégie de la direction quand elle nous dit qu'il faut être unis et solidaires. Quand elle avait mis en place ce système de notation, on leur avait dit que ce n'était pas une bonne idée. L'actualité nous donne raison aujourd'hui.

Considérer comme la « peste » une partie des salariés n'a jamais fait gagner une entreprise bien au contraire.

Le Directeur général doit reprendre immédiatement en main son encadrement sinon le malaise actuel grandissant tous les jours, pourrait avoir des conséquences graves.